THÉÂTRE DE L'ANCRE
Charleroi

Objet Restructuration et extension énergétiquement exemplaire du théâtre de l'Ancre
Lieu Charleroi BE
Maîtrise d'ouvrage L'Ancre a.s.b.l.
Etat d’avancement Concours
Surface 2.800 m²

Schémas à grandes échelles réalisés par BLOC paysage

Le projet fragmente et répartit les programmes (administrer, résider, faire du théâtre) en trois entités distinctes. Il ménage trois entrées: une entrée généreuse et publique par le bâtiment administratif, une autre entrée haute, plus discrétionnaire par la résidence d’artistes et enfin une entrée basse qui confirme l’adresse principale par son échelle et sa démonstrativité.

Le projet de théâtre fait le choix de la double appartenance domesticité/monumentalité. Il «condense» cette rencontre entre horizontalité domestique et verticalité monumentale en un grand geste d’articulation, un vaste dispositif spatial en double révolution, à l’instar d’un grand escalier de Chambord.

Il s’interdit de porter préjudice aux jouissances des voisins. Il préserve l’intégrité du cœur d’ïlot. Ainsi, malgré l’accroissement programmatique, il se refuse à bouleverser les équilibres existants.

Dans le même temps, il propose un «outil» qui est une véritable «machine des possibles». Cet outil démultiplie les scénarios d’appropriation à l’infini.

Pour s’affirmer dans le contexte, le théâtre lève son rideau : la façade est une coulisse impudique sur la rue, la coulisse de tous les quotidiens et du temps. L’arrière du décor se met sur le devant de la scène. Ainsi, la façade convie les actions à se « représenter » comme l’« identité » du théâtre portée par la sémantique des corps en mouvement et des objets en action. Les situations que ces corps et ces objets créent deviennent l’image institutionnelle du Théâtre.

En ce qui concerne le jardin, le projet découpe ce dernier en trois « salles » et engendrent des ambiances végétales distinctes : le théâtre d'ombres, la salle de bal et la scène végétale.

Enfin, le bâtiment administratif est comme le petit frère du théâtre. Il superpose cinq plateaux au-dessus d’une entrée généreuse sur le jardin. Deux doubles hauteurs se mettent à l’échelle du contexte : l’une interpelle l’arbre majestueux du jardin, l’autre bombe le torse en toisant le ring. C’est une incision dans le front bâti, une fenêtre sur le jardin, une enseigne vers le ring.

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